Les troubles sexuels

 troubles sexuelsProblèmes de poids, quotidien sédentaire, consommation excessive d’alcool, tabagisme et narcoleptiques sont tous susceptibles d’affecter votre vie sexuelle, selon une nouvelle étude danoise.

L’étude a été publiée dans le Journal de Médecine Sexuelle et a analysé les données de 5500 danois et danoises depuis 2005. Une attention toute particulière a été prêtée quant aux facteurs de mode de vie en lien à l’inactivité sexuelle dans les informations de l’enquête.

Ceci a révélé que plusieurs mauvaises habitudes caractérisant le style de vie contribuaient à une détérioration de la vie sexuelle ; avec des pourcentages significatifs à hauteur de 78% chez les hommes et 91% chez les femmes dans certains cas.

Les hommes qui souffraient de problèmes de poids par exemple, étaient 800% plus à risque de rencontrer des difficultés sexuelles, même dans le cas où ils avaient une partenaire stable, que ceux qui abusaient de substances illicites. Les femmes qui prenaient de la drogue expérimentaient aussi plus souvent l’anorgasmie – incapables de parvenir au climax.

« Nous espérons que nos résultats pourront être utilisés à l’avenir pour conseiller les patients dont le style de vie n’est pas très sain » a indiqué le Professeur Morten Frisch, à la tête des recherches pour l’étude de l’Institut Statens Serum « Avoir conscience des risques de conséquences négatives d’un mode de vie négligé sur sa santé sexuelle peut aider les gens à arrêter de fumer, boire moins d’alcool, faire plus d’exercice et perdre du poids ».

L’un des principaux facteurs de risque pour que ces styles de vie affectent la vie sexuelle est leur impact sur l’afflux sanguin et la circulation sanguine, et par conséquent leur détérioration, à cause du rôle qu’ils jouent dans la réponse métabolique à l’excitation. Les membres du journal ont soutenu ces découvertes et ont insisté sur le fait qu’améliorer son style de vie peut significativement éliminer les chances de rencontrer des troubles sexuels.

Le sommeil et les dysfonctionnements sexuels féminins

Une étude récente, qui montre que l’horloge interne régulant le sommeil naturel est différemment réglée chez les hommes et chez les femmes, pourrait apporter des explications aux dysfonctionnements sexuels féminins.

Les résultats, venant d’hôpitaux affiliés à Harvard, ont été publiés dans le Rapport de l’Académie Naturelle des Sciences et résultent d’un examen de l’horloge circadienne – le rythme quotidien naturel de notre métabolisme.

L’étude a été réalisée sur 157 personnes, qui ont passé près de 8 semaines dans un laboratoire de sommeil sans fenêtre, sans n’avoir aucune idée de l’heure qu’il était ni de la lumière solaire à l’extérieur de la pièce où elles se trouvaient. Jean Duffy, l’un des précurseurs de l’étude, a cité qu’ils avaient reporté que « la longueur du cycle de l’horloge naturelle chez la femme était en moyenne plus courte que celle de l’homme ». La différence observée était en moyenne de 6 minutes. Bien que Duffy admette que 6 minutes ne soient pas en soi une différence notoire, mais cela peut s’avérer représentatif sur le long terme.

Charles Czeisler, professeur de la médecine du sommeil à l’université d’Harvard, indique que « beaucoup de femmes souffrent de troubles du sommeil à cause de leurs obligations professionnelles. Elles s’occupent des enfants, les aident pour les devoirs-quoi qu’il y ait à faire, elles le font le soir. Cela empêche les femmes d’avoir un bon sommeil ». Certaines femmes ont signalé qu’un manque de sommeil provoquait chez elles une baisse de libido. Sur le long terme, ce problème peut s’empirer et causer des dysfonctionnements sexuels féminins, un problème dont souffrirait une femme sur dix.

D’avantages de recherches seront nécessaires pour confirmer cette théorie, mais à une époque où les dysfonctionnements sexuels féminins sont toujours très peu compris par les scientifiques, cela laisse espérer une avancée de ce côté-là.

La ménopause...chez les animaux aussi !

Si la femme approchant la cinquantaine ressent des bouffées de chaleur, des changements d’humeur, et par conséquent des dysfonctionnements sexuels féminins, toutes les femelles de l’espèce animale en arrivent à ce point passé un certain âge. Mais si la raison la plus évidente à ce changement semble être que l’organisme n’est plus assez vigoureux pour pouvoir supporter une grossesse et un accouchement, il faut avouer que ceci ne semble pas logique si l’on s’en tient à la théorie de l’évolution Darwiniste sur laquelle notre société repose. Dans cette logique, la survie de l’espèce passe avant tout, comment expliquer alors l’arrêt complet du système géniteur de la femelle une dizaine d’années avant l’âge de mourir?

Un expert de l’université de Cambridge, Rufus Johnstone, s’est récemment penché sur la question. Il a montré dans son étude que les « grand-mères » baleines avaient comme rôle de guider leurs descendants vers les zones riches en nourriture durant la migration.

Une récente étude menée par Keigo Uematsu de l’Université de Tokyo s’est penchée sur les pucerons. Elle a révélé que la défense des colonies de pucerons était assurée par les femelles ménopausées, dont l’appareil génital avait été remplacé par une réserve de cire gluante.

Ainsi toutes les femelles seraient vouées à s’occuper des autres membres de leur espèce, et la nature va en ce sens au-delà de l’instinct maternel, en les prédisposant parfois à changer physiquement dans ce but. Si nos mamies à nous vivent des changements hormonaux notoires et sont disposées à s’occuper des petits enfants après ne plus pouvoir donner la vie, la situation des grand-mères de l’espèce animale ne semble pas être différente.

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