Une étude innovante d’une Université dans le New Jersey estime que la façon dont le cerveau féminin fonctionne pendant les relations sexuelles ne devrait plus être un mystère pour les hommes, selon un quotidien Indien.
En s’appuyant sur une nouvelle étude menée par des experts de l’Université Rutgers dans le New Jersey, le Hindustan Times suggère que l’incapacité des hommes à comprendre la sexualité féminine ne devrait plus qu’être un souvenir brumeux à présent.
Menée par Barry R. Komisaruk, l’équipe de chercheurs a demandé à 11 femmes, âgées entre 23 et 56 ans, de s’auto-stimuler certaines zones érogènes comme le col de l’utérus, le vagin, le clitoris et les tétons. Ils ont également étudié la façon dont les participantes répondaient aux stimulations sensorielles sur le gros orteil et le pousse.
En regardant les résultats, les experts se sont rendu compte que la stimulation des différentes zones érogènes stimulait des zones particulières du cerveau. Etonnamment, les stimulations aux tétons stimulaient la même région du cerveau que les stimulations vaginales, ont indiqué les auteurs de l’étude.
Cette recherche a révélé que chaque zone érogène du corps féminin a sa zone cérébrale correspondante. Le chercheur à la tête de l’étude, lors de son interview par le quotidien, a indiqué que l’issue de l’étude devrait faciliter le futur travail des chercheurs dans le sens où ils savent maintenant comment le cerveau des femmes concorde avec différentes régions cérébrales pendant la montée de l’orgasme. On peut également espérer que le traitement contre les dysfonctionnements sexuels féminins en bénéficie.
Ce qui se passe exactement dans le cerveau des femmes pendant les relations sexuelles est longtemps demeuré un grand mystère pour l’homme. C’est surement pourquoi le dysfonctionnement sexuel féminin et ses symptômes comme l’anorgasmie, des relations douloureuses et des problèmes liés à l’orgasme ont été si intensément étudiés sans pour autant ne mener à des résultats concluants.
Cette nouvelle découverte pourrait également paver la route à un nouveau traitement contre les dysfonctionnements sexuels féminins.
Simuler au lit fait juste partie de l’acte
Pour tous les hommes qui se demandent si leur partenaire simule, voici une nouvelle intéressante qui vous poussera à réfléchir à deux fois avant de vous vanter de vos exploits sexuels.
Comme le suggère une étude de l’Université de Central Lancashire, plusieurs femmes simulent l’orgasme pour permettre à leur partenaire de jouir du mieux possible de leurs relations sexuelles, a indiqué MiD Day, un journal indien.
En se basant sur une étude prenant en compte 71 jeunes femmes, l’étude révèle que la majorité des femmes gémissent pour simuler un orgasme lorsque leur partenaire est à deux doigts de l’atteindre, mais pas elles. Il faut noter que le dysfonctionnement sexuel féminin a souvent été mis en cause par les hommes et les femmes comme brisant la moitié du plaisir d’être au lit avec sa / son partenaire.
Parmi les participantes à l’étude, la plupart ont indiqué avoir un orgasme pendant l’acte mais qu’elles aimaient articuler leur plaisir pour aider leur partenaire à parvenir au septième ciel. Une femme souffrant de dysfonctionnement sexuel féminin n’a que très peu de chances de parvenir elle-même au septième ciel.
Cette découverte a poussé des experts à penser que les femmes peuvent consciemment modérer leur réponse à des évènements, même dans les moments de plaisir les plus intenses. D’autres estiment plutôt qu’une femme qui simule espère juste apporter à son partenaire ce qu’elle pense qu’il attend d’elle.
A partir de cette découverte, il est difficile de savoir si une femme souffrant de dysfonctionnement sexuel féminin simule l’orgasme pour l’une de ces raisons ou pour une autre.
Les antidépresseurs et la libido sont en guerre
Une toute nouvelle étude de l’Université de Monash à Victoria se penche sur l’effet potentiellement mélioratif de l’hormone sexuelle testostérone chez les femmes qui prennent des antidépresseurs.
Il est bien connu que les femmes sous antidépresseurs rencontrent des baisses de désir sexuel et d’autres symptômes assez courants du dysfonctionnement sexuel féminin.
Cette nouvelle étude examine si une thérapie à base de testostérone peut améliorer la santé sexuelle des femmes qui prennent déjà des antidépresseurs.
Menée de front par le Professeur Susan Davis, l’étude actuellement en cours compte 100 femmes d’âge moyen qui prennent des antidépresseurs sur une période d’au minimum 3 mois et qui souffrent de dysfonctionnement sexuel féminin.
Les études similaires conduites plus tôt ne prenaient pas en compte des femmes souffrant de dépression ou prenant des traitements contre la dépression, a précisé le Professeur Davis.
Confirmant le fameux lien entre les dysfonctionnements sexuels féminins et la dépression, le Pr Davis a indiqué que le but de cette recherche était de trouver si une thérapie à base de testostérone pourrait ou non booster la libido des femmes qui sont déjà sous antidépresseurs.
Hormis une baisse de libido, les autres symptômes des dysfonctionnements sexuels féminins incluent des difficultés à atteindre l’orgasme, des sécheresses vaginales ou encore des relations douloureuses. Intrinsa est actuellement le traitement soumis à prescription médicale le plus rapide à agir connu pour augmenter la libido des femmes cliniquement ménopausées et qui suivent une thérapie à base de testostérone.
Les responsabilités parentales influencent-elles la vie sexuelle ?
Une femme active de 44 ans et mère de 2 enfants, appelons-la Chloé Atkins, a fait un compromis à contrecœur, troquant sa vie sexuelle contre l’éducation de ses enfants.
Mme Atkins avoue ne plus ressentir aucune excitation quant à l’idée d’aller au lit avec son mari. Elle n’espère pas pour le moins de recommencer sa vie sexuelle plus tard, qui s’est résumée à absolument rien durant les 4 dernières années, une fois que ses enfants auront grandi et commencer leur vie d’adulte.
En regardant les données concernant les dysfonctionnements sexuels féminins en général, de très nombreuses femmes mariées souffrent en permanence de manque de libido, anorgasmie et relations douloureuses. De très nombreuses femmes n’osent pas parler de ce sujet et considèrent cela comme plus ou moins normal, ne cherchant donc pas de solution pour jouir d’une vie sexuelle épanouie.
Le Daily Mail indique que nous n’avons pas besoin de regarder Sex and the City pour savoir qu’une femme active peut trouver un équilibre entre son travail et sa vie sexuelle. Une femme ne doit pas automatiquement renoncer à sa vie sexuelle pour se consacrer à l’éducation de ses enfants ou à sa carrière professionnelle.
Pour battre les dysfonctionnements sexuels féminins et se débarrasser de toute pensée fataliste, une femme mariée dans le cas de Chloé devrait avant tout refuser d’être sceptique face à sa situation. Mme Atkins se sent enfermée dans un mariage sans amour avec un homme qu’elle considère comme « un homme bien et un bon père ». Elle n’a rien à reprocher à son mari ; elle tourne simplement le dos aux bonnes choses que la vie lui propose.
Toutefois, beaucoup de femmes de l’âge de Chloé ont de bonnes raisons de se plaindre d’une vie sexuelle insatisfaisante. Les dysfonctionnements sexuels féminins affectent plus de 40% des femmes de plus de 40 ans, le plus souvent pour des raisons médicales. Ces femmes peuvent compter sur des patchs diffuseurs d’hormones comme les patchs Intrinsa. Seul un médecin peut juger de la nécessité de suivre un traitement contre les dysfonctionnements sexuels féminins.