Pendant les beaux jours, les insectes sont d’autant plus présents. Ils peuvent facilement venir vous déranger pendant les repas ou votre sieste, avec leur bourdonnement, mais surtout avec leurs piqûres ! Ces dernières peuvent entrainer des démangeaisons dérangeantes, parfois même douloureuses ainsi que d’autres complications.
CAUSES
La motivation des insectes à piquer va dépendre de la nature de ces mêmes insectes. Par exemple, les moustiques, les poux, les puces, les taons piquent pour se nourrir de notre sang. Les insectes de la famille des hyménoptères (guêpes, abeilles…) ne cherchent pas à se nourrir, mais à se défendre. La salive laissée par ces insectes peut entrainer certaines réactions et parfois même des infections.
LES COMPLICATIONS POSSIBLES
Pour la plupart des piqûres, il n’y en a pas. Cependant, certaines personnes sont allergiques aux piqûres d’abeilles ou de guêpes et peuvent déclencher, dans les cas les plus graves, un œdème de Quincke ou un choc anaphylactique (frissons, sueurs, crise d’asthme, chute de la pression artérielle. La guêpe jaune est en grande partie responsable de ces allergies. Voici d’autres exemples de réactions possibles : - le virus du Nil occidental : il est transmis lorsqu’un moustique a sucé le sang d’un oiseau contaminé, puis celui de la personne qui par conséquent devient infectée.
- la malaria : les moustiques sont à nouveau en cause, transmettant cette grave infection par la transmission du parasite Plasmodium.
- la maladie de Lyme : la bactérie Borrelia burgdorferi se transmet chez l’homme par la morsure d’une tique du chevreuil. On la détecte lorsqu’une rougeur apparait autour de la piqûre.
Par ailleurs, une piqûre devient dangereuse lorsqu’elle est localisée à un endroit dangereux : gorge ou langue. La respiration est alors perturbée.
TRAITEMENTS
Le traitement diffère selon le type d’insecte concerné.
S’il s’agit d’une piqûre de guêpe ou d’abeille, il est impératif d’enlever le dard. Ensuite, il faut nettoyer la plaie et appliquer une pommade ou une crème apaisante, à base d'antihistaminique ou d'un anesthésique local. Des compresses froides peuvent s’avérer utiles pour réduire la douleur et l’inflammation.
S’il s’agit de piqûres de type moustique, on utilisera une pommade, une crème, un gel ou une lotion anti-démangeaison et douleur, composés en partie d’antihistaminique, d’un anesthésique local ou d’un dérivé d’hydrocortisone. A nouveau, les compresses froides peuvent être bénéfiques.
Si c’est d’une tique dont il s’agit, il faut enlever la tique à l’aide d’une pince, désinfecter et surveiller l’état de la piqûre.
PRÉVENTION ET CONSEILS À L’OFFICINE
Pour prévenir les piqûres d’insectes, conseillez à vos patients :
- d’utiliser un gel, un spray ou une solution sur votre peau qui permet de chasser les moustiques, attention cependant aux enfants pour qui des précautions sont à prendre,
- d’installer une moustiquaire autour du lit, et un grillage à chaque fenêtre,
- d’aérer en ouvrant les fenêtres du côté ombragé et non ensoleillé,
- d’installer sur les rebords de fenêtres de la menthe, des géraniums ou des tomates, qui repoussent les moustiques,
- de rester calme si des abeilles ou des guêpes s’approchent.
Des situations sont à éviter pour réduire le risque de piqûre : manger ou boire des substances sucrées en plein air, se parfumer, marcher nus pieds dans l’herbe ou encore être à proximité de fruits tombés à terre.